Nom:
Devos
prénom :
Maurice
date de
naissance 14 mars 1939
classe:59/1/b
contact
Bonjour.
Vous cherchez des renseignements sur le 8e Zouaves, vous êtes un ancien Zouave ou avez-vous peut-être des parents qui ont été dans le 8e Zouaves. merci de me contacter à cette adresse :
8zouaves14.62@gmail.com
mardi 17 septembre 2013
samedi 14 septembre 2013
Parcours militaire de mon père (1939)
La France déclare la guerre à L'Allemagne le 3 septembre 1939
voici la chronologie des Opérations du 8è Zouaves en Septembre 1939. Il participe à l'opération de la Sarre à partir du 11 Septembre.
Cette opération durera quelques semaines. un ordre de repli sera ordonné par le GQG.
© Dalicier
voici la chronologie des Opérations du 8è Zouaves en Septembre 1939. Il participe à l'opération de la Sarre à partir du 11 Septembre.
Cette opération durera quelques semaines. un ordre de repli sera ordonné par le GQG.
27/08/1939
Départ de
Mourmelon pour Coucy le Château (Aisne), Du
28 aout au 4 septembre, Séjour dans la région de Coucy le château
04/09/1939
Retour au
camp de Mourmelon, Du 4 septembre au 10 septembre : Mouvement
vers la frontière du Luxembourg
05/09/1939
Déplacement
vers Ambrières (région Saint Dizier) Haute-Marne
06/09/1939
Déplacement
vers Essey, Flirey (région du nord de Nancy) Meurthe et Moselle.
Extrait du JMO du Commandant Favriau du 1re Bataillon
"
Dans la
nuit du 11 au 12, nous avions relevé des éléments du GRCA 3 (groupe de
reconnaissance du 3è CA) à Apach sur la Moselle et à l’est de ce village
frontière.
En face
de nous, les Allemands tenaient solidement les hauteurs du Schneeberg et
l’éperon du Hammelsberg. Le 13 le
régiment reçut l’ordre d’attaquer pour le lendemain.
Le 1er
bataillon devait enlever par ses propres moyens l’éperon rocheux et abrupt du
Hammelsberg, qui domine d’environ 200 mètres le riant village d’Apach, dans la
verdoyante vallée de la Moselle, où
viennent converger les frontières Luxembourgeoise, française et allemande.
L’artillerie
divisionnaire devait donner tout son appui au 2ème bataillon à
droite qui avait la mission de progresser en même temps en direction du
Schneeberg.
Cela
inquiéta bien un peu un de mes commandants de compagnie mais je le rassurai en
lui disant que notre mitrailleur le Capitaine De Peich coifferait
avec ses mortiers de 80 et ses hotchkiss les points dangereux déterminés au
cours des reconnaissances offensives faites la veille.
Le 14 en
fin de matinée, tout était prêt. Chacun
connaissait exactement la mission de son groupe
et tous les éléments de tir avaient été calculés avec la plus grande
approximation.
L’heure
H : 15 heures
Mon Pc
est à Rustroff. A 1500 mètres en arrière de notre première ligne. J’avais un
bon observatoire d’où je découvrais tout le terrain d’attaque et qui pouvait me
permettre de suivre complètement la progression des unités, mais ce n’était pas
cela qui m’intéressait surtout : je voulais vivre ce premier combat de la
deuxième guerre mondiale et surtout je voulais voir les hommes – les voir de
près- étudier leurs réactions : je voulais voir leurs yeux.
Je
chargeai donc mon officier adjoint du rôle ingrat de rester au poste de
commandement en liaison étroite avec le Pc du régiment et je me rendis aux
unités de première ligne qui devaient mener l’action.
Les
servants d’engins attendaient impatiemment l’heure H. au moment fixé, ils
ouvrirent un feu précis et nourri sur leurs objectifs, tandis que les
mitrailleurs balayaient de leurs rafales la crête du Hammelsberg.
En
quelques minutes, les zouaves
escaladèrent les pentes abruptes de l’éperon, s’agrippant aux arbustes et aux
rochers et malgré le tir de quelques éléments ennemis, non complètement
neutralisés auquel ripostèrent immédiatement nos fusiliers et nos mitrailleurs,
couronnèrent victorieusement le Hammelsberg, rejetant à la grenade, l’ennemi
bien au-delà de la crête, vers les villages de Perl et d’Oberperl.
Tout
cela s’était déroulé avec précision, comme à nos manœuvres du camp de Mourmelon
le mois précédent ; la plus grande discipline avait été observée et les
zouaves attentifs aux ordres de leurs officiers et de leurs sous officiers
empoignaient déjà la pelle et la pioche et commençaient à creuser hâtivement un
trou pour la nuit.
Je
rentrai le soir à mon poste de commandement à Rustroff ou je dînai du meilleur
appétit avec les officiers de mon petit état major. Nos pertes étaient
insignifiantes : trois blessés légers. Nous avions des prisonniers et
ramené du butin dont le matériel complet d’une section de mitrailleuse
allemande.
Une
franche gaieté régnait autour de nous. Le meilleur esprit d’offensive animait
alors les hommes. Ils étaient dignes de leurs pères, les soldats de Verdun et
du chemin des dames, les combattants de la grande guerre."
7/09/1939
Du 11 au 14 septembre, Relève
d’éléments de cavalerie devant Kirsch Les Sierck, rectification d’avant-postes.
Déplacement vers Thionville et prend position à la
frontière Franco-allemande, Combat sur la frontière (Sierck) pendant le mois de
septembre.
La compagnie
moto est arrivée le 10 septembre 1939 à Sierck. En fin de journée les deux
bataillons de 1er échelon se déployaient, la tête entre Hunting et
Kerling. Par conséquent, c’est le 8 et non le 4/09/1939 que le 8ème
Zouaves a quitté Coucy le château.
Le 1er
échelon était composait du I/8 à gauche et II/8 à droite.
Le 14
septembre 1939
Le I/8è RZ
prenait le Hammelsberg tandis que le II/8è RZ filait sur le Schneeberg.
Marche en avant, le 8ème
Zouaves enlève brillamment le SCHNEEBERG
et le HAMMELSBERG.
Organisation du sous/secteur –
travaux
Le 17 septembre
1939 (nuit du 17 au 18)
Tandis que
la 3ème D.I.N.A montait en ligne à notre droite, le 106è R.I prenait
le sous-secteur d’Apach et le bataillon Favriau était relevé.
28
septembre
Enlèvement du bois 381 par le 8ème
Zouaves dans une opération rapide et dure, une contre-attaque ennemie échoue. Pour
l’attaque du 28 sur le bois d’Oberperl et la cote 391, les 8ème
Zouaves (bataillon Quatrecoup) et le 106ème RI devaient attaquer
chacun avec un bataillon de 3ème Echelon.
On peut
déduire que le III/8è RZ (bataillon Vallot) est demeuré en arrière et que le
bataillon Favriau s’est contenté de se resserrer sur sa droite.
30/09/1939
Retour en
réserve sur région de Thionville.
La drôle de Guerre commence alors , l'armée Française sera réveillée brutalement dans la nuit du 10 Mai 1940.
La drôle de Guerre commence alors , l'armée Française sera réveillée brutalement dans la nuit du 10 Mai 1940.
02/10/1939
Du 9 octobre au 20 novembre,
Séjour dans la région de Vailly. Réserve G.Q.G sur région Vailly/Aisne, sud de Laon.
Du
22 novembre au 18 janvier
Travaux dans le sous/secteur de
SARS-POTERIES – (Solre le château, Sobunnes).
Du
18 janvier au 10 mai
Gagne la
région Nord Est de Saint Quentin pour poursuivre son instruction des
réservistes et actifs.
lundi 9 septembre 2013
Parcours militaire de mon père (1938)
Mon père Charles Decourtil, est incorporé le 1er Novembre 1938 au 8è Zouaves à Mourmelon Le grand, il est affecté à la 3è Compagnie.
il est ici avec son ami Chabert Léon devant leur ancien baraquement
Léon Charbert était Chauffeur de la roulante de la 3è Compagnie à la déclaration.
Né le 30 juillet 1918, Décédé le 3/11/2008
Classe : 38
fait prisonnier à Dunkerque, il sera en captivité au Stalag VI A. Son frère Eugène était également au 8ème Zouaves/2ème compagnie
En 1939, le capitaine de réserve Trioulet Georges (flèche)commandait la 3è Compagnie.
Affecté au 8ème Zouaves en février 1917, caporal en janvier 1918 à la CM 3 (citation à l’ordre du régiment après Villiers Bretonneux).Aspirant après son stage à Saint Maixent, rejoint en novembre le régiment en Allemagne pour être démobilisé à Oran en septembre 1919.
Sous-lieutenant, lieutenant et capitaine de réserve au 9ème Zouaves,
Réaffecté au 8ème Zouaves en 1939 sur sa demande, commande la 3ème compagnie.(citation à l’ordre de la 12ème D.I.M)
Fait prisonnier et rapatrié comme ancien combattant, organise la résistance à Vitry le François (groupe Buckmester , affilié à Londres)
Rejoint le Maroc en 1943 au dépôt du 5ème R.T.M, affecté au 4ème Zouaves à Tunis, prend part comme volontaire à la campagne d’Italie avec la 3ème D.I.A, en commandant la 11è Cie du 4ème R..T.T (chevalier de la légion d’honneur avec citation à l’armée)
Blessé deux fois est évacué sur Naples
Nommé Lieutenant Colonel de réserve en 1953
Officier de la légion d’honneur en 1956
Croix de guerre 1914-1918
T.O.E
Services volontaires
Médailles des évadés et de la résistance
Pour partir en permission, ils prenaient le train à la gare de Mourmelon le petit.
le 8è Zouaves à Mourmelon Le Grand de 1934 à 1940
Le 8è Zouaves est reconstitué à Mourmelon le 1re octobre 1934 pour y tenir garnison permanente à partir d'éléments du 106è R.I de Chalons sur Marne et d'appelés.
les chefs de corps seront ;
1934: LCL Vermenouze
1935 à 1937 : Colonel Dame Pierre
1937 à 1939 : colonel Andrëi Gaëtan
1939 à 1940 : LCL Anzemberger Etienne
les chefs de corps seront ;
En 1856, sur la volonté de l'empereur Napoléon III, le camp de Châlons est créé sur les terres de Mourmelon et des villages environnants.
Le camp est inauguré en 1857 par l'empereur qui y installe un quartier impérial afin d'y séjourner l'été. Le camp de Chalons devient officiellement "Camp de Mourmelon en 1935"
Sa surface est 12 000 hectares.
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