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Bonjour.
Vous cherchez des renseignements sur le 8e Zouaves, vous êtes un ancien Zouave ou avez-vous peut-être des parents qui ont été dans le 8e Zouaves. merci de me contacter à cette adresse :
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mardi 17 septembre 2013

samedi 14 septembre 2013

Invitation au Bal des Sous-Officiers du 8è Zouaves(époque Colonel Dame)


Parcours militaire de mon père (1939)

La France déclare la guerre à L'Allemagne le 3 septembre 1939

voici la chronologie des Opérations du 8è Zouaves en Septembre 1939. Il participe à l'opération de la Sarre à partir du 11 Septembre.
Cette opération durera quelques semaines. un ordre de repli sera ordonné par le GQG.

27/08/1939
Départ de Mourmelon pour Coucy le Château (Aisne), Du 28 aout au 4 septembre, Séjour dans la région de Coucy le château 

      04/09/1939
Retour au camp de Mourmelon,  Du 4 septembre au 10 septembre : Mouvement vers la frontière du Luxembourg

05/09/1939
Déplacement vers Ambrières (région Saint Dizier) Haute-Marne

06/09/1939
Déplacement vers Essey, Flirey (région du nord de Nancy) Meurthe et Moselle.
Extrait du JMO du Commandant Favriau du 1re Bataillon
 
" Dans la nuit du 11 au 12, nous avions relevé des éléments du GRCA 3 (groupe de reconnaissance du 3è CA) à Apach sur la Moselle et à l’est de ce village frontière.
En face de nous, les Allemands tenaient solidement les hauteurs du Schneeberg et l’éperon du Hammelsberg. Le 13  le régiment reçut l’ordre d’attaquer pour le lendemain.
Le 1er bataillon devait enlever par ses propres moyens l’éperon rocheux et abrupt du Hammelsberg, qui domine d’environ 200 mètres le riant village d’Apach, dans la verdoyante  vallée de la Moselle, où viennent converger les frontières Luxembourgeoise, française et allemande.
L’artillerie divisionnaire devait donner tout son appui au 2ème bataillon à droite qui avait la mission de progresser en même temps en direction du Schneeberg.
Cela inquiéta bien un peu un de mes commandants de compagnie mais je le rassurai en lui disant que notre mitrailleur le Capitaine De Peich coifferait avec ses mortiers de 80 et ses hotchkiss les points dangereux déterminés au cours des reconnaissances offensives faites la veille.
Le 14 en fin de  matinée, tout était prêt. Chacun connaissait exactement la mission de son groupe  et tous les éléments de tir avaient été calculés avec la plus grande approximation.
 
L’heure H : 15 heures
 
Mon Pc est à Rustroff. A 1500 mètres en arrière de notre première ligne. J’avais un bon observatoire d’où je découvrais tout le terrain d’attaque et qui pouvait me permettre de suivre complètement la progression des unités, mais ce n’était pas cela qui m’intéressait surtout : je voulais vivre ce premier combat de la deuxième guerre mondiale et surtout je voulais voir les hommes – les voir de près- étudier leurs réactions : je voulais voir leurs yeux.
Je chargeai donc mon officier adjoint du rôle ingrat de rester au poste de commandement en liaison étroite avec le Pc du régiment et je me rendis aux unités de première ligne qui devaient mener l’action.
Les servants d’engins attendaient impatiemment l’heure H. au moment fixé, ils ouvrirent un feu précis et nourri sur leurs objectifs, tandis que les mitrailleurs balayaient de leurs rafales la crête du  Hammelsberg.
 
En quelques  minutes, les zouaves escaladèrent les pentes abruptes de l’éperon, s’agrippant aux arbustes et aux rochers et malgré le tir de quelques éléments ennemis, non complètement neutralisés auquel ripostèrent immédiatement nos fusiliers et nos mitrailleurs, couronnèrent victorieusement le Hammelsberg, rejetant à la grenade, l’ennemi bien au-delà de la crête, vers les villages de Perl et d’Oberperl.
Tout cela s’était déroulé avec précision, comme à nos manœuvres du camp de Mourmelon le mois précédent ; la plus grande discipline avait été observée et les zouaves attentifs aux ordres de leurs officiers et de leurs sous officiers empoignaient déjà la pelle et la pioche et commençaient à creuser hâtivement un trou pour la nuit.
Je rentrai le soir à mon poste de commandement à Rustroff ou je dînai du meilleur appétit avec les officiers de mon petit état major. Nos pertes étaient insignifiantes : trois blessés légers. Nous avions des prisonniers et ramené du butin dont le matériel complet d’une section de mitrailleuse allemande.
 
Une franche gaieté régnait autour de nous. Le meilleur esprit d’offensive animait alors les hommes. Ils étaient dignes de leurs pères, les soldats de Verdun et du chemin des dames, les combattants de la grande guerre."
 
 

7/09/1939
Du 11 au 14 septembre, Relève d’éléments de cavalerie devant Kirsch Les Sierck, rectification d’avant-postes. 

Déplacement vers Thionville et prend position à la frontière Franco-allemande, Combat sur la frontière (Sierck) pendant le mois de septembre.
La compagnie moto est arrivée le 10 septembre 1939 à Sierck. En fin de journée les deux bataillons de 1er échelon se déployaient, la tête entre Hunting et Kerling. Par conséquent, c’est le 8 et non le 4/09/1939 que le 8ème Zouaves a quitté Coucy le château.
Le 1er échelon était composait du I/8 à gauche et II/8 à droite.


Le 14 septembre 1939
Le I/8è RZ prenait le Hammelsberg tandis que le II/8è RZ filait sur le Schneeberg.
Marche en avant, le 8ème Zouaves enlève brillamment  le SCHNEEBERG et le HAMMELSBERG.

Organisation du sous/secteur – travaux
 

Le 17 septembre 1939 (nuit du 17 au 18)
Tandis que la 3ème D.I.N.A montait en ligne à notre droite, le 106è R.I  prenait  le sous-secteur d’Apach et le bataillon Favriau  était relevé.
 

28 septembre 
Enlèvement du bois 381 par le 8ème Zouaves dans une opération rapide et dure, une contre-attaque ennemie échoue.  Pour l’attaque du 28 sur le bois d’Oberperl et la cote 391, les 8ème Zouaves (bataillon Quatrecoup) et le 106ème RI devaient attaquer chacun avec un bataillon de 3ème Echelon.

On peut déduire que le III/8è RZ (bataillon Vallot) est demeuré en arrière et que le bataillon Favriau s’est contenté de se resserrer sur sa droite. 

30/09/1939
Retour en réserve sur région de Thionville.

La drôle de Guerre commence alors , l'armée Française sera réveillée brutalement dans la nuit du 10 Mai 1940.
 

02/10/1939
 Du 9 octobre au 20 novembre,
Séjour dans la région de Vailly.  Réserve G.Q.G sur région Vailly/Aisne, sud de Laon.

 
Du 22 novembre au 18 janvier
Travaux dans le sous/secteur de SARS-POTERIES – (Solre le château, Sobunnes).

 © Dalicier

 
Du 18 janvier au 10 mai
Gagne la région Nord Est de Saint Quentin pour poursuivre son instruction des réservistes et actifs.
Séjour dans la région de MONTBREHAIN.

© Dalicier
 

© Dalicier
 

 
 

lundi 9 septembre 2013

Parcours militaire de mon père (1938)

Mon père Charles Decourtil, est incorporé le 1er Novembre 1938 au 8è Zouaves à Mourmelon Le grand, il est affecté à la 3è Compagnie.

 








 

il est ici avec son ami Chabert Léon devant leur ancien baraquement



Léon Charbert était Chauffeur de la roulante de la 3è Compagnie à la déclaration.
Né le 30 juillet 1918, Décédé le 3/11/2008
Classe : 38      
fait prisonnier à Dunkerque, il sera en captivité au Stalag VI A. Son frère Eugène était également au 8ème Zouaves/2ème compagnie


En 1939, le  capitaine de réserve Trioulet  Georges (flèche)commandait la 3è Compagnie.
Affecté au 8ème Zouaves en février 1917, caporal en janvier 1918 à la CM 3 (citation à l’ordre du régiment après Villiers Bretonneux).Aspirant après son stage à Saint Maixent, rejoint en novembre le régiment en Allemagne pour être démobilisé à Oran en septembre 1919.
Sous-lieutenant, lieutenant et capitaine de réserve au 9ème Zouaves,
Réaffecté au 8ème Zouaves en 1939 sur sa demande, commande la 3ème compagnie.(citation à l’ordre de la 12ème D.I.M)
Fait prisonnier et rapatrié comme ancien combattant, organise la résistance à Vitry le François (groupe Buckmester , affilié à Londres)
Rejoint le Maroc en 1943 au dépôt du 5ème R.T.M, affecté au 4ème Zouaves à Tunis, prend part comme volontaire à la campagne d’Italie avec la 3ème D.I.A, en commandant la 11è Cie du 4ème R..T.T (chevalier de la légion d’honneur avec citation  à l’armée)
Blessé deux fois est évacué sur Naples
Nommé Lieutenant Colonel de réserve en 1953

Officier de la légion d’honneur en 1956
Croix de guerre 1914-1918
T.O.E
Services volontaires
Médailles des évadés et de la résistance


Pour partir en permission, ils prenaient le train à la gare de Mourmelon le petit.

le 8è Zouaves à Mourmelon Le Grand de 1934 à 1940

Le 8è Zouaves est reconstitué à Mourmelon le 1re octobre 1934 pour y tenir garnison permanente à partir d'éléments du 106è R.I de Chalons sur Marne et d'appelés.

les chefs de corps seront ;
1934: LCL Vermenouze
1935 à 1937 : Colonel Dame Pierre
1937 à 1939 : colonel Andrëi Gaëtan
1939 à 1940 : LCL Anzemberger Etienne
 

En  1856, sur la volonté de l'empereur Napoléon III, le camp de Châlons est créé sur les terres de Mourmelon et des villages environnants.

Le camp est inauguré en 1857 par l'empereur qui y installe un quartier impérial afin d'y séjourner l'été. Le camp de Chalons devient officiellement "Camp de Mourmelon en 1935"

Sa surface est 12 000 hectares.

 

 
 

 


 

 

photos pêle mêle (suite)



photos pêle mêle (suite)





Sergent OBERLE Gauthier,

Mourmelon le Grand - Classe 1937 - 2ème Cie  /  C.A 1